Ce sont des signalements reçus dans le cadre de la nutrivigilance qui ont permis de tirer le signal d’alarme. Alors que l’alerte avait déjà été lancée en début d’année, trois cas de surdosage à la vitamine D ont récemment été rapportés chez des nourrissons, suite à la prise de compléments alimentaires destinés à des adultes.
Si la vitamine D est indispensable à une bonne santé, notamment pour la croissance des os, un excès de ce nutriment peut avoir de graves conséquences, faisant dire à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) qu’ « administrer à son enfant trop de vitamine D peut être aussi dangereux que de ne pas en administrer assez ». Chez le tout-petit, une dose trop importante peut même engager le pronostic vital !
Préférer les médicaments aux compléments alimentaires
L’Anses rappelle qu’il faut :
- privilégier la prise de médicaments à celle d’un complément alimentaire enrichi en vitamine D. Les médicaments garantissent en effet une information claire en termes de doses, de précautions d’emploi, de risque d’effets indésirables et de surdosage ;
- bien contrôler les doses données à son enfant et ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D pour éviter des surdosages qui pourraient perturber sa fonction rénale.
Sans oublier que « dans tous les cas, cet apport doit uniquement se faire sur prescription d’un professionnel de santé ».
Pour toute question, notamment sur la posologie à donner à l’enfant en fonction de son âge, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.
