Depuis avril 2021, la vaccination contre la Covid-19 était ouverte et conseillée aux femmes enceintes au cours de leur second ou troisième trimestre, le premier trimestre étant exclu par précaution. En effet, ce cas précis n’avait pas été intégré aux essais cliniques qui avaient permis la mise au point des vaccins. Le premier trimestre de la grossesse étant une période au cours de laquelle le risque de fausse couche est plus important, on évite au maximum d’avoir recours à l’administration de vaccins ou de médicament durant cet intervalle. Depuis, des résultats rassurants ont été recueillis au niveau international. Le ministre de la Santé a donc modifié la recommandation initiale après avis de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), du comité sur la stratégie vaccinale piloté par le Pr Alain Fischer et du conseil scientifique. A présent, la vaccination anti-Covid est ouverte à toutes les femmes quel que soit le stade de leur grossesse. Ce sont les vaccins à ARNm Pfizer et Moderna qui leur sont proposés.
Trois contre-indications au vaccin
Par ailleurs, les experts ont établi précisément dans quels cas la vaccination anti-Covid est contre-indiquée : ils sont au nombre de trois. Il s’agit d’abord du « syndrome PIMS », ou syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, une complication « extrêmement rare » qui a touché certains enfants et adolescents infectés par le SARS-CoV-2. Sont également interdits de vaccination anti-Covid les patients ayant présenté des « réactions type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation » suite à la première injection du vaccin à ARNm. Enfin, les personnes allergiques à l'un des composants du vaccin, le polyéthylène glycol, ne doivent pas non plus recevoir de dose. Selon le ministre de la Santé, cette hypersensibilité particulière « doit concerner à peu près 10 cas dans notre pays ».
