Toutes les rubriques / Bien-être / Nutrition / Alimentation : les fêtes sans se priver

Alimentation : les fêtes sans se priver

Alimentation : les fêtes sans se priver

Par Krakenimages.com

Que l’on soit concerné par une hypercholestérolémie ou du diabète, il est possible de profiter des repas de fin d’année en choisissant les bons ingrédients.

Si les festivités de fin d’année sont l’occasion de se retrouver autour de repas plus copieux qu’à l’accoutumée, il est tout à fait possible d’en profiter malgré les contraintes alimentaires imposées par un excès de cholestérol dans le sang (hypercholestérolémie) ou des troubles de la régulation du taux de sucre dans le sang (diabète).

Attention aux graisses saturées

Lorsque l’on souffre d’une hypercholestérolémie, il faut limiter ses apports en aliments riches en acides gras saturés tels que le beurre, la crème fraiche, le fromage, les charcuteries… Ces derniers vont en effet faire grimper le taux de cholestérol dit LDL, c’est-à-dire le « mauvais cholestérol ». D’autres aliments sont beaucoup moins susceptibles de poser problème car riches en acides gras poly et mono-insaturés (les oméga 3 et 9), meilleurs pour la santé. Ils peuvent avantageusement être mis au menu des repas de fête ! Il s’agit notamment des crustacés, des mollusques mais aussi des poissons gras tels que le saumon, dont la chair et les œufs sont intéressants nutritionnellement parlant. Si l’on opte pour un velouté, il pourra être adouci avec de la crème de soja si possible lactofermentée au léger goût acide. Concernant le plat principal, le porc, l’agneau et le bœuf sont des viandes considérées comme grasses. On leur préfèrera une volaille : dinde, pintade voire canard sont parfaits pour une recette de fête. Le sanglier et la biche sont également peu gras. Pour les accompagner, les légumes de saison seront très adaptés : châtaignes, potimarron, mais aussi mélange de champignons.

Au dessert, il est clair que les bûches traditionnelles à base de crème au beurre ne sont pas adaptées à un régime pauvre en graisses saturées. En revanche, les buches glacées, en particulier celles à base de sorbets, ne contiennent pas ou peu de ces mauvais lipides : elles permettront de conclure le repas en toute légèreté. Les salades de fruits exotiques sont une autre possibilité intéressante.

En cas de diabète de type 1 ou 2

Dans le cas d’un diabète de type 2, on devra être vigilant à la fois sur l’apport en graisses et en sucres, tandis que les patients souffrant de diabète de type 1 n’auront besoin d’observer à la loupe que ces derniers.

Dans sa rubrique « Je vis avec le diabète », le site de la Fédération des diabétiques propose des idées de menus, avec une sélection spéciale pour les fêtes. Si les desserts sont les plus à risque d’apport excessif en sucre, des recettes festives existent pourtant ! En mariant le chocolat à un fruit (poire, banane…), on en limite les effets sur la glycémie. Il est également possible de recourir à d’autres ingrédients sucrants tels que le sirop d’agave, le sucre de bouleau, le miel d’acacia ou le sucre de coco, pour modifier l’index glycémique (IG) d’une recette, c’est-à-dire sa propension à faire grimper en flèche le taux de sucre dans le sang après dégustation. L’alimentation à IG bas est très intéressante pour se régaler tout en ménageant sa glycémie.

Publications Similaires