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Cyclamed : l’effet confinement-déconfinement

Illustration - Cyclamed : l’effet confinement-déco

Par karichs

Les Français ont poursuivi le tri de leurs médicaments non utilisés (MNU), tout en suivant les consignes de limitation de ces retours lors des périodes les plus tendues de l’épidémie de Covid-19.

En 2020, et pour la quatrième année consécutive, la quantité de médicaments non utilisés (MNU) a baissé, passant de 10 675 tonnes en 2019 à 9 953 tonnes en 2020, soit - 7 % par rapport à 2019. Cette diminution du tonnage, révélée par l’association Cyclamed dans son bilan de l’année écoulée, n’est cependant pas due à un recul de la responsabilisation des patients.
Elle est en fait « révélatrice d’un nouveau comportement de tous les professionnels de santé et de la patientèle en faveur du bon usage du médicament ». Cette diminution de la quantité de MNU rapportés à l’officine est en effet à mettre en lien avec la régression continue de la prescription et des ventes de ces produits.

Des citoyens à l’écoute des messages Cyclamed

De plus, la crise sanitaire et ses confinements successifs ont largement contribué à cette tendance. Afin de de préserver les équipes officinales travaillant dans des conditions particulièrement exigeantes et complexes durant les confinements de mars, mai, fin octobre et mi-décembre 2020, Cyclamed avait alors incité les patients à continuer de trier leurs médicaments, mais à différer le moment de les ramener en pharmacie. Ces messages ont été entendus : les dépôts de MNU en officine ont diminué de 50 % durant ces périodes. Puis, dès la diffusion des messages incitant à la reprise de cet effort de tri, celui-ci a été effectué par 9 Français sur 10, selon les études barométriques BVA, permettant à Cyclamed de jouer pleinement son rôle d’éco-organisme malgré les embûches sanitaires.

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