A compter du 1er mars, un nouveau circuit d’approvisionnement est mis en place pour les produits de contraste utilisés lors d’un scanner ou d’une IRM. Ce ne sera plus au patient de se procurer le produit en pharmacie en amont de son examen d’imagerie. A cette date, les radiologues devront se fournir directement auprès des laboratoires. Il s’agit, pour la Direction de la Sécurité sociale (DSS), de « faciliter le parcours du point de vue des patients » et de générer des économies. Ainsi que de « faire entrer la France dans le mode de fonctionnement de droit commun » puisqu’elle fait partie des derniers pays au monde à utiliser l’approvisionnement via les pharmacies.
Un mois de transition
Cependant, une phase de transition d’un mois prendra place en mars, durant laquelle les deux circuits de distribution vont cohabiter afin d’éviter toute rupture de prise en charge pour les patients. Cette période doit en effet permettre aux cabinets de radiologie de s’approvisionner et aux pharmaciens d’officine d’écouler leurs derniers stocks. En pratique, le patient saura par son radiologue s’il doit se procurer le produit de contraste en pharmacie avant son examen. Le cas échéant, il se verra délivrer une ordonnance. La recommandation est de se rendre sans attendre en officine pour en faire la demande car, en cette période d’écoulement des derniers stocks, il est fort possible que le pharmacien doive commander le produit auprès de son grossiste et qu’un délai soit nécessaire pour le recevoir.
A partir du 1er avril prochain, seul le circuit d’approvisionnement entre les cabinets de radiologie et les industriels subsistera. A cette date, les patients n’auront donc plus à ose rendre en pharmacie pour se procurer le produit de contraste avant un scanner ou une IRM.
Le cas particulier des produits utilisés par les rhumatologues
A noter qu’un petit nombre de produits de contraste spécifiques resteront disponibles en officine : il s’agit des produits iodés d’une contenance strictement inférieure à 50 ml et les produits faiblement iodés de grande contenance. En effet, explique la DSS, ces références sont « très souvent utilisés par les rhumatologues » et « beaucoup de radiologues qui ne sont pas détenteurs d’équipement de matériel lourd ». Les retirer du circuit officinal aurait donc entraîné « d’importantes difficultés logistiques ».
