Que pensent les Français du diabète ?

Illustration - Que pensent les Français du diabète

Par Antonioguillem

Une étude montre la baisse de vigilance des Français vis-à-vis de cette maladie qui reste encore trop mal connue.

A l’occasion de la journée mondiale du diabète, le 14 novembre, une enquête réalisée par l’IFOP pour le laboratoire Sanofi décrit le rapport des Français avec le diabète, cette maladie chronique de type 1 ou de type 2 qui se révèle encore trop méconnue. Pour recueillir ces données, ce sont 5000 Français qui ont été interrogés dont près de 800 personnes souffrant de cette pathologie.

Un flou entretenu

Moins d’un Français sur deux (45 %) déclare avoir déjà cherché à savoir s’il était touché par le diabète, soit une diminution de 11 points par rapport à une enquête menée en 2009. Cette baisse est liée à une diminution notable de la crainte d’être touché par cette maladie. En effet, parmi les Français qui ne sont pas diabétiques, moins d’un sur cinq (19 %) juge son risque de développer à l’avenir un diabète « élevé », une proportion en baisse de huit points par rapport à 2009. Plus d’un sur trois (37 %) considèrent le risque « assez faible », 21 % « très faible » et 23 % déclarent « n’en avoir aucune idée », une catégorie en hausse de 12 points par rapport à 2009. Pourtant, 89 % des personnes interrogées ont conscience qu’il s’agit d’une maladie avec laquelle il est difficile de vivre.

Un impact lourd sur la santé

Pour les diabétiques interrogés, il est clair que la maladie est contraignante (81 %). Selon eux, elle a dégradé leur bien-être physique (57 %) et psychologique (50 %) avec un retentissement important sur leur humeur (46 %) et leur vie sexuelle (41 %). Côté santé mentale, l’impact est également important : les diabétiques expliquent avoir déjà vécu «  des périodes intenses d’anxiété » du fait de leur maladie (44 % dont 55 % chez les diabétique de type 1) ou des phases de dépression (41 % dont 48 % chez les diabétiques de type 1).

Un espoir incarné par les nouvelles technologies

« Les nouvelles technologies constituent un véritable espoir dans l’amélioration du vécu de la maladie et la réduction de la charge mentale », selon l’analyse des données recueillies. Ainsi, une large majorité des diabétiques sont très intéressés par les outils de suivi connectés (67 % dont 23 % qui en utilisent déjà). Et la soif de connaissance est claire : le souhait de disposer de plus d’informations sur le sujet prédomine (51 %), notamment chez les personnes affectées par un diabète de type 1 (57 %).

 

Publications Similaires