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Téléconsultations : le gouvernement veut prolonger le remboursement à 100 %

Téléconsultations : le gouvernement veut prolonger

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La prise en charge de la téléconsultation à 100 % par la Sécurité sociale devrait être prolongée jusqu’à fin juillet 2022.

C’est une mesure défendue par Olivier Véran, le ministre de la Santé, parce qu’elle a selon lui « montré son efficacité ». En allégeant par exemple les salles d’attente de patients venus pour un simple renouvellement d’ordonnance. Un amendement au projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, voté dans la nuit du 29 au 30 décembre sans débat, maintient la prise en charge intégrale de la téléconsultation médicale par la Sécurité sociale, en vigueur depuis mars 2020, « au plus tard jusqu’au 31 juillet 2022 ». Devant la commission des Lois, le ministre de la Santé a en effet rappelé qu’au début de la pandémie de Covid-19, le nombre de téléconsultations avait bondi de 10 000 à 1 million de consultations à distance par semaine au plus fort de la crise, « notamment grâce à cette prise en charge à 100 % qui la rend simple ».

Un recours aux soins facilité

« Dans le contexte de reprise épidémique, il apparaît nécessaire de prolonger la prise en charge intégrale de la téléconsultation par l’Assurance maladie au-delà du 31 décembre 2021 », observe le gouvernement. « Cette prise en charge facilitera en effet le recours aux soins, sans reste-à-charge pour les assurés, tout en permettant aux professionnels de santé de continuer à développer cette pratique sans complexité de gestion excessive pour eux, liée au recouvrement de la participation des assurés », ajoute-t-il.

Une évolution durable

Par ailleurs, une enquête réalisée à partir d’une cohorte de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) et publiée par JAMA Network Open fin décembre, révèle que les patients français souffrant de maladies chroniques seraient en fait prêts à faire la moitié de leurs consultations sous forme de téléconsultations. Et également à adopter une télésurveillance à la place de consultations dans la moitié des adaptations de traitement.  « La pandémie a révélé la capacité d’adaptation des structures de soins, avec une accélération de l’utilisation des soins dispensés à distance », analysent les auteurs de cette étude dans un communiqué de l’AP-HP. La Covid semble décidément avoir fait entrer durablement la téléconsultation dans les mœurs et les habitudes de soins de Français.

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