Évaluer les risques
Lorsqu’on se sait allergique, on maitrise plutôt bien les risques car on a appris à identifier les produits ou les situations qui pourraient nous mettre en danger dans notre quotidien. En voyage, on peut être surpris à cause de la méconnaissance d’habitudes locales ou la découverte d’une nouvelle allergie (par exemple, une allergie croisée à un autre fruit exotique que l’on n’avait jamais goûté alors qu’on se sait allergique au kiwi).
Choisir sa destination lorsqu’on est allergique
Si vous êtes allergique aux pollens, privilégiez les voyages en hiver, les séjours en bord de mer, les croisières, les séjours dans les régions désertiques, etc.
Si vous êtes allergique aux poils d’animaux, interrogez l’organisateur sur la proximité de fermes ou de centre équestre vis-à-vis de votre hôtel.
Dans le cas d’allergies alimentaires, essayer de se faire préciser au maximum les ingrédients composant les plats. Dans les pays dont on ne parle pas la langue, utiliser des images peut également aider à expliquer ce qu’on ne peut pas manger.
Bien gérer les transports
Si vous souffrez d’allergie respiratoire, fermez les bouches de ventilation orientables disposées au-dessus de votre siège d’avion. En train, attention aux animaux et aux ventilations sous les fenêtres.
Si vous souffrez d’allergie alimentaire, prévenez votre compagnie aérienne : des plateaux-repas sont parfois proposés aux personnes allergiques.
Conservez avec vous de quoi gérer une crise si, malgré vos précautions, elle se déclenchait. N’hésitez pas à informer votre voisin de siège de la conduite à tenir en cas de souci.
À ajouter à vos bagages si vous êtes allergique
Emportez dans votre bagage à main :
- Un mouchoir ou, mieux, des masques jetables en papier. Si vous êtes allergique aux pollens, ils vous permettront de limiter votre exposition, en complément de l’action de votre traitement antihistaminique. Ajoutez des dosettes de sérum physiologique pour rincer régulièrement vos yeux et les soulager.
- Vos médicaments avec leur emballage (antihistaminiques, éventuellement corticoïdes et adrénaline injectable) répartis dans plusieurs bagages, au cas où l’un d’entre eux se perde. Gardez toujours sur vous une trousse d’urgence.
- Les ordonnances de vos médicaments et, éventuellement, des certificats médicaux décrivant votre traitement et justifiant le transport d’un stylo injecteur le cas échéant ; demandez à votre médecin de rédiger ces papiers en double, avec une version en anglais.
Le conseil en + : si vous êtes allergique à une famille d’aliments, il vous sera utile d’emporter avec vous des photos de ces aliments. Cela vous permettra de les utiliser pour vous faire comprendre, ou pour demander à une personne parlant la langue locale de vous traduire leur nom.
