Si la saison froide est logiquement celle qui nous pousse à hydrater nos mains pour lutter contre les effets du froid, le contexte épidémique actuel - encourageant les applications répétées de gel hydroalcoolique - renforce encore les besoins.
Faciliter l’identification
Les propositions des laboratoires de dermocosmétiques en matière de crèmes ou baumes hydratants sont pléthoriques. Cependant, la spécificité de certaines formulations telle qu’affichées sur leur packaging (action réparatrice, effet barrière, formulation adaptée aux diabétiques ou répondant aux attentes des personnes sous traitement oncologique, ingrédients bio…) est un bon indicateur pour trouver la référence correspondant à ses besoins.
Pour aider chacun à choisir le produit qui lui conviendra le mieux, les laboratoires proposant leurs gammes en pharmacie recourent à des ingrédients particulièrement reconnus pour leur efficacité. Ainsi, pour enrichir au maximum les formules et apporter autant de confort que possible, ces dernières contiennent par exemple de la glycérine, du cold-cream, du niacinamide ou encore de l’enoxolone anti-inflammatoire. Certaines références revendiquent même un « effet barrière » : elles seront particulièrement adaptées aux mains très fragilisées par le froid. En revanche, on ne les recommandera pas aux personnes gênées par une texture trop grasse.
Vigilance sur certains ingrédients
Bien sûr, des formules bio sont également disponibles. Ces dernières font la part belle aux huiles végétales et aux extraits de plantes cicatrisants. On veillera cependant à éviter les compositions riches en huiles essentielles, dont l’application répétée peut entraîner une sensibilisation allergique.
Attention également à l’urée, un ingrédient aux effets kératolytiques c’est-à-dire provoquant la désagrégation des cellules mortes de l’épiderme. Les références contenant au moins 10 % d’urée ne seront pas adaptées aux peaux sensibles. Elles seront en revanche très utiles aux peaux épaissies qui ne sont pas assez hydratées avec des formules plus classiques.
Quand la crème ne suffit pas
Sur des mains tellement déshydratées qu’elles sont crevassées, il est possible que l’application de crème ne suffise pas à restaurer l’intégrité de l’épiderme. Surtout si les conditions météo sont particulièrement mauvaises ou que la personne ne peut pas se protéger du froid efficacement. L’application d’une solution filmogène devra alors être effectuée, en la renouvelant régulièrement jusqu’à cicatrisation. On prendra ensuite le relais avec un baume en surveillant la récidive des lésions.
En cas de voyage dans des pays au froid polaire, où les températures négatives ne sont pas rares, les produits hydratants habituels ne suffiront pas. Pire, leur composition intégrant des ingrédients aqueux, ils entraîneront rougeur et irritation à cause du gel, au contact de la peau, de ces éléments. Certaines références de crèmes sont spécialement conçues pour cet usage : n’hésitez pas à solliciter votre pharmacien à ce propos.
