Le coût financier de la contraception féminine n’est pas négligeable car, contrairement aux idées reçues, toutes les pilules, notamment, ne sont pas remboursées. Alors qu’il a été démontré que certaines femmes renonçaient à leur contraception faute de moyens, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé qu’il « y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception, jusqu’à 25 ans, à compter du 1er janvier [2022] ». Des informations complémentaires, données par le ministère, précisent que « toutes les contraceptions féminines seront prises en charge par l’Assurance maladie, sans distinction. » Le périmètre de cette gratuité devrait donc inclure les pilules contraceptives (de première et deuxième génération), l'implant contraceptif, le DIU hormonal ou au cuivre (parfois appelé stérilet) ainsi que le diaphragme.
Une extension à une nouvelle classe d’âge
Depuis 2013, cette gratuité de la contraception était accordée aux jeunes filles de 15 à 18 ans. Elle avait cependant été étendue aux moins de 15 ans en août 2020, pour limiter encore le risque de recours à des interruptions volontaires de grossesse. Concernant le choix de l'âge seuil, il a été fixé à 25 ans car « c’est un âge qui correspond, en termes de vie économique, sociale et de revenus [à] davantage d’autonomie », selon le ministre.