Depuis le 14 mars, le gouvernement a annoncé la suspension du pass vaccinal et la fin de l’obligation du port du masque dans les lieux fermés, sauf dans les transports collectifs courts et longues distances et dans les établissements de santé (hôpitaux, maisons de retraite…). Cela concerne toutes les personnes de plus de 6 ans. Le fait de couvrir son nez et sa bouche d’un masque reste cependant recommandé pour les personnes à risque de développer une forme grave du Covid, et pour celles qui sont cas contact ou symptomatiques.
Concernant les « lieux d’exercice de professionnels de santé » que sont les pharmacies, les cabinets médicaux, maisons de santé ou cabinets de kiné et d’infirmières, mais aussi les laboratoires d’analyse médicale, le port du masque n’est donc plus obligatoire selon la loi. Cependant, la Direction générale de la santé explique que « le masque est requis, selon des modalités adaptées, sur décision du responsable de la structure ». C’est donc au médecin ou au titulaire de la pharmacie de décider d’imposer ou pas le port du masque dans son cabinet ou son officine. Dans la plupart des cas, les pharmaciens ont opté pour le maintien de cette obligation, et des affiches l’indiquant sont généralement présentes sur les portes de l’officine pour en informer les patients. Comme l’explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), « face au rebond de l’épidémie, il est plus prudent de continuer à se protéger du virus, tant pour notre patientèle, souvent fragile, que pour les équipes officinales ».
