À l’occasion de la semaine de la vaccination, GSK France a publié une enquête intitulée « Les Français et la vaccination : un état des lieux de leurs opinions, connaissances et comportements ». D’après les données recueillies, 3 Français sur 4 se déclarent favorables à la vaccination obligatoire pour tous et pour eux-mêmes. Ils sont autant (74 %) à estimer que les vaccins présentent plus de bénéfices que de risques. Il arrive à 59 % d’entre eux de recommander à leurs proches de se faire vacciner et près d’1 Français sur 5 déclare même le faire très souvent. C’est encore plus le cas des seniors (67 % des 65 ans et plus). Ces chiffres sont enthousiasmants et encourageants pour la santé publique de notre pays.
Interrogés sur les raisons pour lesquelles ils se disent favorables à la vaccination, les sondés citent notamment le fait d’éviter une forme grave de la maladie contre laquelle ils se font immuniser, le fait de rester en bonne santé, de protéger leurs proches et d’éviter des séquelles d’une éventuelle infection.
Des connaissances à parfaire
Cependant, les Français ont des lacunes concernant leur propre statut vaccinal : ainsi, moins d’une personne interrogée sur deux est certaine d’être à jour dans ses rappels.
Par ailleurs, les sondés ignorent l’existence d’un vaccin pour un tiers des maladies à propos desquelles ils ont été interrogés. Par exemple, 86 % des Français se trompent/ne savent pas qu’il existe un vaccin contre le zona, 79 % s’agissant des rotavirus (une famille de virus provoquant des gastroentérites). Plus étonnant, 56 % ne connaissent pas l’existence de vaccins immunisant contre la varicelle, le pneumocoque ou les méningites à méningocoque.
« Au-delà du fait que cette enquête vient encore une fois montrer à quel point les Français restent très majoritairement favorables à la vaccination, elle a surtout mis en lumière le très fort niveau de méconnaissance de la population sur les différents vaccins existants et c’est très préoccupant, notamment auprès de la population des jeunes parents ou encore des seniors », commente Étienne Mercier, directeur du pôle Opinion et Santé d’Ipsos. « Au-delà de ce constat, les résultats montrent que si de nombreux Français ne se vaccinent pas ou ne sont pas à jour de leur vaccination, c’est d’abord en raison du manque d’information sur les vaccins. C’est aujourd’hui le principal frein. Ils ont besoin de pédagogie. »
Le pharmacien, interlocuteur incontournable
Avec l’évolution des missions du pharmacien, de nombreux vaccins pourront être prescrits par les équipes officinales, en fonction du calendrier vaccinal, de l’âge des patients et de leurs profils de santé spécifiques. Cette nouvelle possibilité qui sera offerte à toutes les personnes de plus de 16 ans permettra a minima d’ouvrir le dialogue concernant la vaccination, laissant à chacun l’occasion d’interroger son pharmacien pour effectuer un choix éclairé en matière d’immunisation. Elle devrait à terme améliorer la couverture vaccinale
