La campagne 2021/2022 de vaccination contre cette pathologie hivernale qu’est la grippe a débuté le 22 octobre dernier. A cette date, la vaccination était ouverte uniquement au public dit prioritaire, c’est-à-dire aux personnes les plus à risque de souffrir d’une forme grave de la maladie ou d’être contaminées. Parmi elles figuraient celles âgées de 65 ans et plus, celles atteintes de certaines affections chroniques, les femmes enceintes et les personnes obèses. Figuraient aussi les professionnels en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque de grippe sévère, et l’entourage des personnes immunodéprimées et des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave (prématurés, etc.).
Pour protéger ces personnes le plus rapidement possible, le ministère de la Santé avait opté pour une période de 4 semaines pendant lesquelles la campagne de vaccination leur était réservée. Cette période de priorisation vient de prendre fin.
Tous les majeurs
Depuis le 23 novembre, toutes les personnes souhaitant se faire vacciner (à condition qu’elles soient majeures) peuvent se rendre en pharmacie pour y recevoir l’injection. Seule exception : les patients présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l'ovalbumine ou à une vaccination antérieure doivent prendre rendez-vous avec leur médecin pour se faire immuniser.
En pharmacie, s’ils disposent d’un bon de pris en charge émis par l’Assurance maladie, les patients ne règlent ni le prix du vaccin ni le coût de l’injection, tous deux étant pris en charge par la Sécurité sociale. En cas de perte de ce bon, votre pharmacien pourra le rééditer, tout comme un médecin, une sage-femme ou un infirmier. Si le patient ne fait pas partie des personnes à risque, il devra payer lui-même son vaccin. Il est enfin utile de préciser que l’obtention d’un vaccin contre la grippe ne nécessite pas d’ordonnance.
