Soleil : se protéger efficacement

Soleil : se protéger efficacement

Par Josu Ozkaritz

Les crèmes solaires sont efficaces, encore faut-il les utiliser correctement. Faisons le point !

Le soleil, ce n’est pas seulement l’été, à la plage : 80 % de l’exposition au rayonnement solaire se produit dans la vie quotidienne et le visage reste la zone la plus exposée.
Le soleil, ce ne sont pas seulement les dangers des rayons ultraviolet (UV) : 25 % des dommages cellulaires sont causés par la lumière bleue. Son rayonnement accélère chaque jour le vieillissement de la peau et favorise l’apparition des rides et des taches.

Pour mieux connaitre les habitudes des consommateurs en matière de protection solaire, le laboratoire Avène (qui propose des produits contenant de l’eau thermale) vient de mener une étude, baptisée SAFE, dans cinq pays (France, Italie, Allemagne, Espagne et Etats-Unis) et sur plus de 6000 patients. Ses résultats sont instructifs !

Des idées reçues à battre en brèche

Selon cette étude, 21 % des personnes interrogées pensent que les nuages protègent du rayonnement solaire. Or, « les nuages, tout comme les vitres, laissent passer les UV. Il est donc nécessaire de se protéger lorsque l’on est dehors, mais aussi à l’intérieur ».

De même, 32,5 % des personnes déclarent ne pas réappliquer leur soin solaire au cours d'une exposition prolongée. Or, comme l’explique Ariadna Ortiz Brugués, dermatologue et directrice médicale Eau Thermale Avène, « pour se protéger des dommages induits par le soleil, il est nécessaire de réappliquer son soin solaire toutes les 2 heures, conformément aux recommandations européennes ».

Côté produits de protection, 57 % des personnes affirment utiliser leur même soin solaire d'une année sur l'autre. Malheureusement, « les filtres solaires se dégradent au contact de l’extérieur ». Le fait de les emmener à la plage, de les exposer à la chaleur, favorise également cette dégradation. Pour rester bien protégé du soleil, il est donc important de ne pas réutiliser sa protection solaire entamé d’une année sur l’autre.

Pour Ariadna Ortiz Brugués, « les chiffres de cette étude SAFE montrent qu’un grand travail d’éducation est encore nécessaire en matière de photoprotection ».

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