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Variole du singe : un risque de transmission par l’alimentation

Variole du singe : un risque de transmission par l

Par BalanceFormCreative

Pour limiter au maximum le risque de contamination par le virus Monkeypox, il est important de respecter des règles d’hygiène strictes notamment concernant la préparation des repas.

Alors que des cas de contamination par le virus baptisé Monkeypox sont régulièrement recensés en France comme dans de nombreux pays européens, la question des modes de transmission de cette infection se pose.

Qu’est-ce que cette maladie ?

Il s’agit d’une infection provoquée par un virus provenant d’Afrique Centrale et de l’Ouest. Ce virus a été identifié chez différentes espèces animales sauvages dont des singes, sans que la source ou le réservoir en ait été formellement déterminés. La maladie peut provoquer l’apparition de boutons sur le visage, le sexe, les paumes des mains, les plantes des pieds ou au niveau de l’anus, ainsi que de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires. Les patients peuvent également présenter des ganglions enflés et douloureux sous la mâchoire, dans le cou ou au pli de l’aine.

Une transmission possible par les aliments

Selon les experts, le virus de la variole du singe peut être transmis par contact direct avec une personne malade ainsi que via les gouttelettes respiratoires (salive, éternuements, postillons). Mais il semble que le risque de transmission par les aliments ne puisse pas être exclu. Ainsi un aliment peut être contaminé directement par une personne malade, en particulier si celle-ci le manipule alors qu’elle présente des lésions ou des croûtes sur la peau. « L’aliment peut aussi être contaminé après contact avec une surface elle-même contaminée. La transmission à l’être humain par l’intermédiaire de l’aliment pourrait ensuite se produire par ingestion ou manipulation de l’aliment contaminé », précise l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm).

Une hygiène à renforcer

Les experts rappellent qu’en cas d’infection par le virus, il est recommandé de s’isoler. Par ailleurs, quelle que soit la nature des lésions infectées que l’on présenterait sur les mains, l’Ansm insiste : « lorsque l’on présente des blessures infectées sur les mains, quelle qu’en soit l’origine, il ne faut ni manipuler des aliments, ni cuisiner pour d’autres personnes ». Cela s’applique également « en cas de symptômes évoquant la variole du singe (éruptions cutanées, fièvre, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires…) ».

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